
1 Azure
2 Calm
3 Garden
4 Delight
5 Drizzle
6 Haze
7 Plus
8 Graf
9 Nostalgia
10 Afterglow
La découverte de ce premier album enregistré par le duo formé par Akira Kosemura et Haruka Nakamura, deux artistes dont on n’avait jamais entendu parlé par ici jusqu’à présent, rappelle celle de Yupi de Kazumasa Hashimoto en 2003.
Faute de connaître la scène japonaise, l’émerveillement était intact et ce disque se permet encore de régulières incursions dans la platine en fin de soirée. Depuis, certaines productions en provenance du pays du soleil levant se révèlent régulièrement séduisantes et il ne faut pas se méfier à l’austérité de la présentation de ces albums et la confidentialité d’artistes aux noms difficiles à retenir.
Afterglow fait parti de ces bonnes découvertes, de ce genre de disque qui dépasse le cadre limité du laptop pour s’égailler dans des champs électro-acoustiques merveilleux. Les deux tokyoïtes allient des claviers aux harmonies tendant vers le piano classique à des habillages électroniques (quelques beats, des parasites...) et des samples ajustés avec pertinence (un cri d’enfant, une sonnette de vélo, ce genre de sonorités du quotidien). Leurs compositions dégagent ainsi un certain onirisme grâce à des mélodies contemplatives surlignées par de petits détails. Un beau disque d’automne.
Autres Directions
Performed largely on piano and electronics, the selections on Afterglow, a collaboration between Akira Kosemura and Haruka Nakamura, provide a rich, resonating meld of opulent and bell-like tones. From here, the ambience of the release widens into a stately panorama of obscure and half-submerged gestures: shards of electronic splinters that sound like the links of a chain uncoiling, rumbling undertow’s, and low end sublimities on the piano, often twinning the aura with the non-homogenous.
It’s this element of the recording that allows it to ring out as a joyful vortex of sound, as something more than pretty ornamentation. Themes crystalize, then undergo serial changes of state as pungent chords blend or clash. What is more, the set as a whole is well measured. The duo shift from hypnotic ambiences, to restrained contemplative pieces, to swirling, insistent yet centreless expressive motifs. In so doing, the terms of the albums development are discernible, and its changes sound true.
Take a track such as “Graf”, for instance: here, melodic flurries arise out of digital squits, tinging the air with a lovely sense of longing and faint hope. Indeed, although a few works fail to achieve any manner of distinction, many ghosts of melody hover in the sinewy webs of this delightfully expressive and genuine work.
Cyclic Defrost