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dimanche 27 février 2011

Michael Delia & Simon Whetham - Live At Školská 28 (Crónica, 2011)



1 Live At Školská 28 23:14

Michael Delia and Simon Whetham collaborative performance recorded at the Školská 28 gallery space in Prague Saturday 20th November 2010.

Simon Whetham was invited to perform at Školská 28, Prague, on 20th November 2010. In addition to playing his signature solo field recording composition, using only recordings captured in Prague in the week preceding the concert, he also requested to be introduced to local musicians in order to collaborate and improvise with them. Miloš Vojtěchovský, Director of Školská 28 put Simon in contact with US artist and sometime Prague resident Michael Delia.

After a brief meeting and an exchange of CD's they played an improvised collaborative set, Michael playing various instruments through effects and Simon playing field recordings and processing some of Michael's sounds.
Crónica

visit Simon Whetham & Crónica

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mercredi 14 janvier 2009

The Beautiful Schizophonic - Musicamorosa (Crónica, 2007)


1 Un Étourdissant Réveil En Musique (5:23)
2 Zéphir Marin, Féerique Comme Un Clair De Lune (7:47)
3 Du Fond Du Sommeil Elle Remontait Les Derniers Degrés De L'Escalier Des Songes (3:30)
4 Cantiques À La Gloire Du Soleil (4:22)
5 Les Oiseaux Qui Dorment En L'Air (4:29)
6 On Se Souvient D'Une Atmosphère Parce Que Des Jeunes Filles Y Ont Souri. (2:42)
7 La Lectrice (3:05)
8 L'Amour, C'Est L'Espace Et Le Temps Rendus Sensibles Au Coeur. (4:21)
9 Dans La Chambre Magique D'Une Sibylle (1:48)
10 L'Éternel Matin (6:38)
11 Une Preuve De L'Existence Irréductiblement Individuelle De L'Âme (0:57)
12 Un Jardin Encore Silencieux Avant Le Lever Du Jour (6:56)
13 Soixante-quatre (@c Pour T.B.S.) (13:30)

Il y a des labels comme ça dont on sait, dont on pense devrait-on plutôt dire par sécurité, qu’ils ne nous décevront jamais. Le label portugais Crónica Electronica fait partie de ceux-là, et ce n’est pas cet album de The Beautiful Schizophonic, pourtant délaissé au fond d’une pile, qui va nous faire changer d’avis, bien au contraire. Les lecteurs les plus fidèles de ces pages auront déjà remarqué ce label, quant à ceux qui ont une mémoire infaillible, ils se rappelleront peut-être que nous avions déjà parlé de cet artiste, lui aussi portugais, notamment lors de sa participation au Product 06 (un split album entre trois artistes).

Jorge Mantas se présente comme un jeune romantique qui puise ses influences dans l’art en général et la littérature en particulier (Marcel Proust, Edgar Allan Poe, Dante Alighieri en tête). Mis à part La Lectrice, chaque titre de cet album est extrait de La recherche du temps perdu de Proust. Il va même jusqu’à comparer l’écrivain solitaire dans sa chambre parisienne insonorisée avec le compositeur moderne seul face à son laptop, le casque sur les oreilles. Il écrit "Les deux sont des rêveurs mélancoliques, créant à partir d’une mémoire imaginaire du monde". A l’écoute de cet album, les pièces du puzzle se rassemblent et tout semble couler de source. Le Portugais sculpte les sonorités acoustiques, les mixe, les fusionnent pour créer des assemblages de nappes et drones aux teintes pastels, ralentissant le temps quand un avion semble suspendu en plein vol (zéphir marin, féérique comme un clair de lune), suivant le tempo d’un lent flux et reflux (cantiques à la gloire du soleil), suggérant parfois une mélodie mélancolique, pouvant même se faire inquiétant, voire menaçant quand les sonorités utilisées se révèlent glacées et métalliques (du fond du sommeil elle remontait les derniers degrés de l’escalier des songes). On pourra parfois penser à Biosphere, quand souffles lointains, hantés, se mêlent aux boucles mélodiques (l’éternel matin).
Parfois le son s’éclaircit un peu, une guitare fait clairement son apparition, répétitive, là encore comme si le temps s’était arrêté (On se souvient d’une atmosphère parce que des jeunes filles y ont souri.), comme noyée dans des effets (dans la chambre magique d’une sibylle), puis on a la surprise de trouver Colleen dans le rôle de La Lectrice en train de lire Proust, sans la moindre musique. Un peu plus loin c’est une boite à musique qui ouvre un jardin encore silencieux avant le lever du jour avant que drones et nappes mélodiques n’envahissent le tout.

Un magnifique album pour amateur d’ambient et drone music, une douceur infinie, une rêverie romantique qui se terminera par un remix de 13mn par @c pour un lent et lumineux retour à la réalité.

EtherReal

The Beautiful Schizophrenic is the pseudonym of sound designer Jorge Mantas, an artist who clearly has a bit of a fixation on Marcel Proust: all but two of the titles here are borrowed from lines of text from the author's A La Recherche Du Temps Perdu - La Prisonniere. Of course it's utterly preposterous to try and compare Proust's monumental literary achievements to an album of drone-based microsound, but Mantas is keen to cite the links between love, melancholy and memory as a key factor in his own work, even being so bold as to pose the question: "Could this be a possible sound equivalent to the literary images of affection written by Proust in the early 20th century?" He then proceeds to answer the question with "Probably we'll never know." It's hard to listen to this album without being haunted by the rather troubling sense that the composer is getting ideas above his station, but taken as a body of work on its own, detached from any delusions of grandeur, there are ample rewards to be reaped. The Basinski-style faded elegance of 'un étourdissant réveil en musique' is hard to resist, and the wonderful concrète cocktail 'les oiseaux qui dorment en l'air' is a real joy. Mantas even gets a little assistance from Cecile Schott - Colleen herself - on 'La Lectrice', a piece which (as the title suggests) consists of a reading, adding a more human edge to the bitcrushed orchestral passages that make up much of the disc. If you're in search of some epic, romantic ambient electronics, you could do worse than lose some time listening to this. Lovely.
Boomkat

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