
Intro (1:47)
I Lived On The Moon (4:32)
Blue Melody (6:05)
The Beast (5:36)
Eternal Jellyfish Ballet (6:06)
Last Sundown (3:04)
Tinklëh (4:33)
Tinklëh Skofa (1:49)
The Door (3:34)
Kwoon (5:00)
Derrière l’entité Kwoon se cache un mystère nommé Sandy. Un être qui, des dires de ses proches, préfère qu’on parle de son univers plutôt que de lui même. Cet univers, fait de mystères et de poésie, découle d’un premier essai en forme de pastel atmosphérique et intemporel. Il se construit autour d’un optique à la fois pop, mélancolique et planante. Si les dominantes organiques de l’album puisent dans le son des guitares une pulpe opaque ou plus acerbe (les saturations en apesanteur de "Last Sundown"), l’apparent calme et la rétention qui gouvernent l’ensemble se parent de textures électroniques fines et fugaces. Ils dessinent des paysages intérieurs délicats et irréels, dominés par l’importance des rêves et de leur sauvegarde ("I lived on the Moon").
Kwoon, toutefois, ne s’inscrit pas dans le repli total. Ses quelques exergues orchestrales peuvent (avec classe) dépeindre une ambition plus physique et majestueuse que le simple format pop ("Blue Melody", au sublime final, ou le très beau crescendo de "Eternal jellyfish Ballet"). Leur bienséance prouve simultanément que rien ne vaut l’économie des couches, la sobriété.
A l’instar de Sigur Rós, des univers enfantins mutent vers des formes inquiètes, une hypnose qui fait que l’on quitte l’espace temps sans pour autant pénétrer pleinement les ténèbres ("The Beast"). L’ensemble de "Tales And Dreams", ainsi, reste davantage dans le questionnement et l’attente et évite la démonstration de force, laissant Kwwon imposer un songwriting inspiré et délicat, teneur d’un psychédélisme rénové et – fatalement – passionnant.
obskure.com
It doesn't take long into Tales and Dreams before Kwoon unviels their influences. "Intro" may through the listener for a loop (perhaps a snapshot from Scars of the Midwest?), and even "I Lived on the Moon," with it's gloriously ascending guitar line, may still leave us scratching our heads. Some very somber vocals are even added to the mix to further complicate the matters; yes, Kwoon is a post rock band that likes to sing on occasion. Then we come to "Blue Melody" and as the slow, celestrial ambience slowly begins to dissolve, the pace of the guitar quickens and the drums flare to life, signaling the beginning of the triumphant finale. The sextet sure knows how to pack a powerful punch, a punch which sends me back listening to Agaetis Byrjun.
-Jordan Volz
The Silent Ballet
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